L’assassinat de Marat

Charlotte Corday arrivant chez Marat présente sa lettre d'introduction à Simonne Evrard

Le 13 juillet 1793, au 30 rue des Cordeliers, à l’emplacement de l’actuelle faculté de Médecine (rue de l’École-de-Médecine), survient un attentat qui fait basculer la Révolution : le journaliste et député de Paris Jean-Paul Marat est assassiné chez lui, dans son bain, par une jeune inconnue répondant au nom de Charlotte Corday. Celle-ci le considère comme responsable de la dérive radicale de la Révolution. En le tuant, elle espère terroriser ses partisans.

Localisation

Itinéraire

85 boulevard Saint-Germain, 6e

Suggestion

Le quartier de l'Odéon
Le couvent des Cordeliers

Pour en savoir plus

Le repaire de l’Ami du peuple

Maison de Marat, rue de l'École-de-Médecine en 1866

L’ancienne rue des Cordeliers a été en partie détruite au XIXe siècle pour construire l’École de Médecine. C’est dans l’immeuble situé juste après la maison à tourelle, que Marat est assassiné, au 1er étage, dans son cabinet de travail. Cette rue était alors un repaire des républicains radicaux et des partisans de celui que l’on surnommait « l’Ami du peuple » : de nombreux voisins le protégeaient de la police ou des menaces de mort dont il faisait l’objet.

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