Cour du Commerce-Saint-André

Pendant la Révolution, L’Ami du peuple de Marat est un des journaux les plus lus par les sans-culottes, ces révolutionnaires radicaux.

La cour du Commerce, c’est un peu la cour de la Révolution. Le député Danton habite au n°20 (aujourd’hui disparu). Le facteur en clavecins Tobias Schmidt, au n°9, et les fenêtres du docteur Guillotin donnent sur son atelier : les deux hommes y mettent au point une machine à couper les têtes que l’on appellera la « guillotine ». Marat installe pendant quelque temps les presses de son journal L’Ami du Peuple au n°8.

Localisation

Itinéraire

Cour du Commerce-Saint-André, entrée 130 boulevard Saint-Germain, 6e

Suggestion

Le quartier de l'Odéon
La statue de Danton

Pour en savoir plus

Quand les journaux décrivent la cour du Commerce comme le « temple sacré » de la Révolution

Courrier extraordinaire, ou le Premier arrivé, 2 septembre 1791

Pendant la Révolution, la cour du Commerce est vue comme le cœur battant de la liberté. Le 2 septembre 1791, au moment même où la première constitution de l’histoire de France est sur le point d’être proclamée, le journaliste du Courrier extraordinaire rend hommage au lieu, d’où sont sorties tant d’idées nouvelles : ému, il compare même cette « bienheureuse cour » à un temple romain, dans lequel brûlerait le « feu sacré » de la Révolution.

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