La fête de l’Être Suprême

Le 8 juin 1794, les Français doivent fêter l’Être suprême à Paris : Robespierre est persuadé que seule une religion civique pourra cimenter les liens entre les citoyens. Sur le Champ-de-Mars, rebaptisé champ de la Réunion, une immense montagne remplace l’autel de la Liberté. À son sommet, un arbre de la Liberté. Au son de chants dédiés à l’Être suprême, les députés gravissent la montagne.

La fête de l’Être suprême, 1794

Pour en savoir plus

La montagne, symbole oublié de la Révolution

Le Triomphe de la République, 1792-1794

La montagne, symbole révolutionnaire ? On l’a oubliée, mais sous la Révolution, elle est aussi populaire que le bonnet phrygien ou que la cocarde. Pour les révolutionnaires, la montagne, c’est le retour à la liberté et aux droits naturels. Mais la montagne, c’est aussi un peu le volcan et l’énergie collective du soulèvement. Dès les fêtes de la Fédération de 1790, des monticules de terre sont élevés et leurs sommets sont plantés d’arbres de la Liberté. Très vite, il y en a dans toutes les fêtes, sur les gravures et même dans les églises, lorsque celles-ci sont transformées en temples de la Raison ! En 1793, « la Montagne » est le nom que l’on donne aux républicains les plus radicaux de l’Assemblée, partisans d’un régime démocratique et social.

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